Matins poudrés de mauve, la forêt
Il souffle comme un mirage
Et le perlé des rires dans le vent
Tu as laissé l’enfance à l’adret des frontières
Où nous aimions aller
Je ne t’attendrai plus au pied de ce silence
Sur ce versant du monde, soleil cristallisé
L’élan de la lumière, le lasuré des ombres
Les rives de l’ hiver ailleurs nous relient
Ailleurs nous rejoint
Il souffle un vent froissé d’échos perdus
L’heure est au grandir loin
Et puis dans ton sillage
Il en manquerait une
sur trois ébouriffées
Octobre 2011
« Tu as laissé l’enfance à l’adret des frontières …L’heure est au grandir loin »
J’aime beaucoup la concordance entre les images, la chanson (d’où vient-elle ?) et la nostalgie de ces « matins poudrés de mauve » Vous mariez avec beaucoup de sensibilité ces trois expressions du regret d’un bonheur révolu qui nous taraude tous plus ou moins
Le titre de la chanson est « Vijnia » du groupe Comedia Mundi