Le ciel est à la brume
Soleil de laine feutrée
L’herbe regorge d’eau
Coulées de sentiers ravinés
Silence spongieux sous les pas
Mais ils sont là, pensées rieuses
Paillettes d’immortelles
A bruisser sous les doigts
Ronde et ample présence
L’alcôve lisse de leurs bras
Je peux être ce qui sombre
Je peux être ce qui fléchit
Ils sont l’étreinte
Et l’ indéfectible clarté
20 décembre 2012
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