Des rives fertiles, elle passe au large
Tangue jalousement son horizon cranté
Sommets aux tracés obsolètes
Le chien bleu andalou ne répond de rien
Ni l’écureuil fugace, rousseur entraperçue
Automne
Marée basse
Elle cherche là
Au repli des pénombres
Un rêve inhabité
Crypte au bout du hors-piste
Le ciel bruisse noir
Et les adrets s’embrasent de fleurs minérales
C’est comme un hymne, un appel
Elle engrange chaque jour qui passe
Attise l’enfant-flamme au sommeil féroce
Cette absence têtue qui la grignote
En perdre l’impatience
17 octobre 2012
« Elle cherche là
Au repli des pénombres
Un rêve inhabité »:
l’as tu trouvée?
Je l’adore !
Je me suis toujours demandé ce que c’était que des adrets. Là, je ne peux plus reculer, il faut que je sache.
Grand.