Tu ne le sauras pas
J’ai volé des miettes de mémoire
Clichés dupliqués à l’infini clair-obscur
Paillettes mal éteintes
Reflets dévalisés dans le tain des miroirs
Au fond tu la tritures, cette souffrance mécanique
Tu la gardes en secours
Réflexe d’une douleur qui ne m’appartient pas
Il est encore déjà une aube de toujours
Mais je chéris la trace des morsures d’étoiles
Et la nuit reviendra
Et la nuit reviendra comme un ressort cassé
Et n’auront perduré que les minutes enfouies
Sous les poussières précieuses
Janvier 2012
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