La nuit se griffe aux feux
des Noëls de magasin.
J’irai marcher
d’une flaque d’ombre à l’autre.
J’irai noyer mon spleen
aux reflets des solitudes anonymes.
Puis le jour se lèvera
finalement,
une lune accrochée aux commissures du ciel.
Et je respirerai l’air
du large que j’ai pris,
comme tu dis.
L’hiver autour du cou,
mon insomnie en bandoulière.
Décembre 2010
Commentaires récents