Peut-être que nous n’avions pas eu assez de force
pour nous souhaiter un devenir.
Peut-être que nous avions fait une fausse note
quelque part entre les mondes.
Peut-être que nous nous étions trompés de porte.
Peut-être ce soleil trop dilué…
Franchir un nouveau seuil
le coeur et le corps livrés
à des morsures préméditées,
mais nous n’en saurons rien
avant l’heure.
C’est toujours l’hiver que tout commence.
Peut-être décaler janvier
pour que l’année se lève
avec le vent de juin,
il n’y aurait pas besoin de rentrer du bois,
pas de givre craquillant sous les pas,
ni le silence glacé lacé autour de toi.
Peut-être penser plus fort encore
à nous souhaiter un devenir.
2010
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