La pénombre
mi jour mi noire
derrière les vitres,
et ces fronts posés contre, luttant de solitude.
Les immeubles fragmentés de lucioles immobiles,
toutes ces bribes de vie qui défilent
pendant que se fragmentent
mi rouges mi soir
nos ombres.
Je suis ivre du rythme de l’instant que j’emporte,
parce qu’il faudra bien que je le porte en moi
à présent,
à jamais.
Mon coeur effréné bat plus loin que je ne sauve,
dans ce train qui m’en va plus loin que tu ne crois,
plus loin que je ne sais.
Janvier 2011
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