Une page de sirocco cette nuit s’est ouverte
Un souffle à peine plus appuyé que le silence
Un gouffre de sud dans la brèche
Je n’invente rien
Ocre, la neige au matin
C’est comme ça que les mots suspendent à la mémoire
Des chapardes d’images
Des horizons noyés
Des tempêtes éteintes
La mer bat dans les tempes
Un ressac de nuits et de jours et de nuits
Lorsque le ciel arbore un soleil amarré à l’encre des orages
Je ne sais plus alors à quel monde appartient
L’aube ainsi convoquée
3 février 2013
Extrait de Allant vers et autres escales (éditions de l’Aigrette 2016)
Tu m’embarques…..
Des moments où la neige se fond dans la chaleur d’un renouveau…
Belle lumière à ces mots là !!