Ton île aux pierres de Fournaise
Le soleil emporté dans les sables du vent
Et le vent océan qui nous sépare
D’avant
Pleure pas, tu la retrouveras ta mer
Et la pensée s’étrangle au bout du rire
Eclat de dire
Comme un filament d’obsidienne
Je sais le goût de l’eau
Qui manque
Les rivages d’éther où tu naufrages
Si je pouvais
Si je pouvais seulement
Si
C’est toi qui as mal
Et c’est moi qui ai peur
C’est toi qui dis bon courage
Avant de raccrocher
C’est moi qui ne dis plus rien
De si loin
A bras le cœur au bord des mots
S’il suffisait mes bras
Je viendrais
Septembre 2011
Le terrible sentiment d’impuissance de ceux qui sont loin, qui ne peuvent rien, et qui restent bras ballants à défaut de pouvoir enlacer …
Somptueux !!!