Un chemin de pensées à la périphérie de la mémoire
 comme les traces de sangliers à l’extérieur des clôtures
 tout du long
Tout du long
 la rosée blanche à la lisière
 l’orée de l’hiver
C’était déjà de la distance
l’hiver
 la rosée blanche
 et la transparence parfumée
 des derniers fruits
C’était de la distance
 mais pas assez
pas assez loin
 la bauge où fouir ce qui ne reste pas
à l’extérieur, à la lisière
à quand l’aube ?
Un chemin de pensées à la périphérie de la mémoire
 comme les traces de sangliers à l’extérieur des clôtures
 tout du long
19 août 2011
Extrait de L’or saisons aux éditions Tipaza
 
					
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