Si je veux je peux
Si je veux je peux mentir l’hiver
Et le métal urbain des jours
La brume fauve des harmattans
Je l’invente
Je l’invente si je veux
J’en ai besoin, de mes déserts
Quand chaque nuit qui passe s’éteint
Quand le ciel se lève dans les vitrines
Me faire croire que j’aime ça
Les chemins du tram
Away
Même l’absence est ambigüe
Elle me lancine
Reflets de lumières éphémères
C’est la distance que je pose
Surexpose, une vie volée
La distance est élastique
Elle s’étend, s’étend
Jusqu’au rythme de mes semelles
Qu’est-ce que j’en sais si une langue d’air
Attise le feu des braseros ?
Un sourire dans ma voix, tu dis
Qu’est-ce que tu en sais si je souris
Dans le silence parcouru ?
Si je veux je peux mentir ce que je n’oublie pas
Je peux même mentir l’oubli
Dans les reflets
Et disparaître happée
Happée
Octobre 2011
Voltene Sue en a fait une très belle chanson !
Quelle émotion ! Le texte, le clip, la voix…. un grand merci, « Tram away », longue route….
Magnifique texte. Servi par la musique. Un petit air de Bashung…
Bless it!
Cette veine bashungienne
S’entend dans la distance
Du silence parcouru
C’est vraiment magnifique Colette.