L’inexorable est une mécanique bien huilée
rouages des soleils noirs
miroirs comme des morsures de peur déployée
l’étau et puis le souffle
le souffle et puis l’incise des jours suspendus
le ténu de la trame
entre deux pans de soirs
jusqu’à voir au travers du ciel décousu
Docteur, écoutez-moi ce coeur
mais le cardio tous les six mois ne s’y habitue pas
j’aligne des phrases-clés, des codes dérobés
j’aligne tous les sens que je peux y trouver
je tiens à ma portée la voix des cathédrales
je respire vanille
on dirait une traduction dont je m’éloigne
je voulais être encore plus approximative
je savais bien où je ne voulais pas en venir
le souffle différé plus rare que de raison
et cette douleur confidentielle
qui ne veut pas céder
Octobre 2011
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