Il traîne un vieux silence d’étoiles
Qui apaise
Peuplé de satellites aux trajectoires lentes
Intermittentes
Un horizon dentelé par l’obscur des crêtes
La lune allongeait l’ombre du rythme de nos pas
Ciselée dans la nuit
Rotation cadencée d’une pluie d’asperseur
Des rejets de figuiers ont éventré le mur
De ma mémoire s’écaillent les copeaux de nos rires
Batavias repiquées en lettres S.O.S.
Aucun avion ne s’arrêtait, jamais
Alors tu vois…
Juin 2011
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