L’île de mai est en fleurs
Les bougainvillées sont flamboyants
et les genêts trapus
Bras de vignes jetés entre deux rives
Je ne sais pas le nom des autres fleurs sauvages
elles ne s’appellent pas
Le vent parle crétois
et d’autres langues encore
sirocco, mistral, foehn, meltem ?
Le vent, avant tout, parle la mer
Les oiseaux surtout
partout, les oiseaux
parlent oiseau
mais beaucoup plus
18 mai 2019
Tout est langage. On n’attend rien des regards. Lire la beauté et les oiseaux c’est écouter ce désordre. les vents s’amusent. J’aime Colette! merci
Un chant d’oiseau surprend la branche du matin.
René Char
Votre poème surprend nos perceptions visuelles et auditives en les réveillant.
Les oiseaux parlent le ciel et, toi, tu parles tous les vers de la terre.
Merci, Colette, j’aime beaucoup.