A flot continu, la lumière
débondée
Musique aléatoire
Les rues jonchées de petites plumes
flocons d’oiseaux
comme si le ciel avait éventré
un oreiller d’ailes mortes
Veiller encore
dans la distance
entre les paysages dévidés
et la zone d’ombre
cette ombre pansue des maisons
où est assis
où s’épaissit
ce que l’on tente d’oublier
A petits coups déraisonnables
le silence martelé
répète, répète
un brin sans dessus dessous
un brin de sens caché dessous
Dessus est simplement posée
à flot continu, la lumière
23 septembre 2018
Tellement sensible…
Veiller encore
dans la distance
tous les mots sont importants
riches d’émotion
Merci
k.o debout, ko!
Merci infiniment, les amis !
Oui, à l’ombre pansue des maisons, oui, à ce qui s’épaissit, oui à tout. Ce que la mémoire fait naître, que c’est beau, quand c’est la tienne qui parle.
« ce qu’on tente d’oublier »ouvre un territoire aussi lumineux que tes flocons d’oiseaux! quel poème délicat Merci Colette
Oh oui ! Je l’entends ce flot de lumière qui jaillit de tes mots…
C’est beauuu !!!
Il faudra , un jour, que tu m’apprennes cette langue; Elle est si au delà!!
Il faudra , un jour, que tu m’apprenne cette langue; Elle est si au delà!!
À la plus fine nuance près. À touches des plus menues, justes ainsi, aussi justes que possible dans cette étrangeté ambiguë de l’alentour. Ah chère Colette, du mal à fidèlement dire ce qui me saisit profond dans votre beau poème.
Cher Clément, même quand vous dites ne pas savoir dire, vous dites si bien, merci !