J’ai retenu toutes les lumières
des noctiluques dans l’eau noire
aux bourdonnantes constellations
des terres vues d’avion
L’enfance s’attable
nourrie de paillettes
Musique inextinguible des couleurs
malgré le rêche et la morsure
le rictus mordant accroché
aux babines des corbillards
Le sel des étincelles
sous le talon de la vie
Entends comme elle est rouge
la musique latérite des pierres
sous le sabot des troupeaux
Saxo solo
traînée de poudre mélopée
comme un départ de feu
et les congas éclatent
Une odeur de menthe foulée
du soleil d’encre plein les doigts
Et la voix qui rallume
le pays mal éteint
des vols de nuit
9 août 2018
C’est bien rare de ressentir un pareil flash poétique !
Un vrai saisissement ❤
Ce texte a fait l’objet d’un livre d’artiste avec Jean-Louis Charpentier
Que j’aimmmme cette odeur de menthe foulée du soleil d’encre plein les doigts… mets en partout, s’te plaît !
mon ressenti est le même , poème dans son envol il bruisse, enveloppe et touche! magnifique Colette
Je ne saurais dire ce qui l’emporte en beauté belle, de cette rutilance ou du mouvement qui la répand… Grand faible personnel pour les cinq derniers vers, qui pourraient faire votre blason. Envoûtants, magnifiques.
Il y a un poème par mot …
Merci les amis !
quel feu t’habite pour aller chercher de telles images, de tels mots. Incroyable!
tu me fais planer…….magnifique!
Oh
le beau
beau
texte.