Assise au soleil illusoire d’une lampe
juste à la cassure du halo et de l’ombre
Les murs canalisent un bruit bleu
Mais c’est l’odeur du froid
qui me réveille
29 janvier 2018
Assise au soleil illusoire d’une lampe
juste à la cassure du halo et de l’ombre
Les murs canalisent un bruit bleu
Mais c’est l’odeur du froid
qui me réveille
29 janvier 2018
L’odeur du froid, sous la couette, ce n’est pas si mal…
… Last but not least, cette impression (« illusoire », synesthésie, le magnifique et calme « bruit bleu » sur les murs)d’un entre-deux comme abandonné à l’être-là simplissime, légèrement brouillé peut-être, sans pose aucune. La banalité du moment rehausse le poème dans sa perfection. Que voulez-vous, il faudrait des pages pour mieux les commenter, chacun et tous, ah là là. Voilà que ce matin je sirote encore. Café froid 😉
J’arrive juste pour le café ou c’est trop tard ?
m’en fous, j’ai eu les mots !
je n’aime pas le café froid 🙂
Mais ce réveil de l’endormissement « pirate », je le sens parfaitement…
C’est beau ce que t’a écrit Clément, et bien analysé. Rien à rajouter qu’à m’asseoir à coté de lui pour siroter de conserve.
Une merveille.
M’évoque un tanka – toute contrainte métrique ignorée et c’est tant mieux – fait de 3 (perfection de haïku ) puis 2 (fine chute de minime récit).
Ah comme c’est singulièrement beau, Colette, savez-vous ? Je sirote le poème en oubliant le café. « C’est la saveur des mots qui me réveille »…
Matin complice.
Aaaah, merci!
Oh merci Clément ! Et merci Bruno. Si ce n’était l’heure tardive, ça me donne envie de me refaire un café. Je vous sers ?