La pluie prolonge la nuit
fourvoie la brume dans le vivier des mots
ici ou là
une route, un fleuve
chaque nuit véhicule son essaim d’étoiles
la guirlande d’un village
Rien n’est plus lisible
Lueur à la dérive
du dernier sampan
16 janvier 2018
Je suis transportée ailleurs, du côté du soleil levant, et je vogue….
Un an s’est écoulé, entre l’écriture de ces mots et leur lecture… C’est le jet-lag, et plus le voyage nous emmène loin, plus il est violent !
Et ces mots de nuit et de pluie justifient cet écart d’une année, tant ils parlent d’un quotidien transposé au lointain ^^
Oh Pat Steph, je me demandais pourquoi tu écrivais ça, ce poème étant tout nouveau. Puis j’ai réalisé que je m’étais trompée en écrivant la date, je viens seulement de rectifier ! Nous ne sommes plus en 2017 mais en 2018, va bien falloir s’y habituer ! :-))
Nul besoin de bateau, d’avion, ni même de vélo : ici on fait la route avec tes mots à califourchon sur des étoiles, la tête dans la brume…
On part en voyage, à la plume de tes mots … Merci !
tu me fais planer légère, silencieuse au dessus du voyage……
On les voit, ces lumières fugaces qui défilent dans la nuit-brume
On s’y croirait ! du coup j’ai nettement moins envie de dormir…
Il n’y a donc pas que le soleil qui se lève à l’est?
Tes mots sont toujours une incitation au voyage. Et quel voyage!