J’avais plaqué à la fenêtre
un bonhomme de cellophane
que je grimpais, grimpais
avec ses traces de pieds
au fur et à mesure que la neige
sur le toit d’en face
montait, montait
Une incursion dans un autre hiver
petits pas translucides
entre brouillard et buée
21 novembre 2017
L’hiver laisse sa trace, ce petit bonhomme n’a rien perdu de ton rêve d’escalade, il t’a accompagnée
L’enfance se dessine à la fenêtre… toute en délicatesse… Superbe !
Un hiver où la neige grandit ! Cela doit être beau et expressif, comme tes poèmes.
Qu’il est léger dansant, ce petit bonhomme incursif. Trois mots, et on voit.