Tenir à jour ma chronique d’une naissance annoncée
échapper les mots comme des rivières de laves
des éboulis de nuits encore et encore
ensevelies
hisser les pierres sèches de nos talus
utiliser les gravats des cloisons abattues
refaire un chemin
trouver même un peu ce que j’étais
quand tu ne m’existais pas
je cherche encore où poser ma pancarte ci-vit
ce n’est pas comme ça qu’on avance
rien autour de moi ne peut plus ressembler à ce que je connais
s’emmêler les nuages
et chuter
si perméable à tes peurs plurielles
si facile à cibler dans ta ligne d’admire tardive
mais tellement survivante à ce que l’on était
20 novembre 2011
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