Il appartient à la constellation du givre
Qui fleurit chaque matin d’hiver sous les pas
Il appartient au soleil
Qui goutte après la pluie
Sur l’été d’un chemin
Il appartient au souffle soyeux de l’air
Lorsque cille une branche
Prise dans l’aile du vent
Il appartient aux étoiles
à l’été
à l’hiver
à l’or des saisons qu’il habite
Langues patientes des troupeaux
À faire fondre le sel des pierres
12 octobre 2016
Non, vous n’avez rien figé. Vos poèmes cillent de cet éclat précieux de la lumière.