Je sais des adolescents tels des flammes
aux coins de toutes les rues
La vie a mis à sang et à feu
leurs vies comme des pages écrites
Et je les vois, ces pages
se recroqueviller sur les mots
Les mots se tordent
se déforment et flambent
S’évanouissent les silhouettes
Le vent disperse alors
d’illisibles pétales de cendre
17 mai 2016
C’est un dur passage l’adolescence. La combustion lui va bien. Volontaire j’espère .