
Quinzième volet
Voyage…
La portée des étoiles
Combien d’étoiles brillent
qui n’existent plus ?
Combien d’éclats, combien de mots
pour qu’étincellent encore
tous les instants qui ne sont plus
et les poètes disparus ?
2 août 2020
Poésie de trottoir
C’est un très vieil article poème vidéo que je viens de retrouver, je l’avais complètement oublié. (merci Hayat !)
Ça date du troisième volet, 25 août 2011.
Poésie de trottoir from komêo on Vimeo.
Rappeler Martine
Pharmacie /!\
Chocolat (produit de base)
Penser à acheter des oeufs
Depuis que le renard de la vie a bouffé l’idée d’avoir des poules,
les oeufs c’est la première chose que je n’achète pas.Crème fraîche Lait de coco
SésameSésame j’en ai pas besoin
Gingembre
Pet-saï Georges en a. Mais je n’ose plus rien lui acheter, il ne veut jamais que je paye.
C’est con, les potes, des fois.
Ligne 7, bien sûr.
A écrire, j’ai encore loupé l’arrêt, voilà ! (Penser à ne plus dire voilà)
Je cherche l’inspiration d’un repas.
Quelque chose qui me donnerait assez faim pour m’obliger à cuisiner.
Cuisiner rien que pour soi demande tellement plus d’énergie !
Un jour on était dix-sept à table, j’avais trouvé que c’était peu.
Il y a des jours comme ça, on trouve que.
Je voulais aller où, déjà ?
Je prends des poubelles en photo, c’est exotique.
Reflets des devantures par terre.
Je lèche-vitrine au ras du sol
We are like railways always close to each other
Ce tag n’était pas là hier.
Ce poème de trottoir a fleuri dans la nuit j’ai bien fait d’être passée par là.
Penser à rappeler Martine.
Je ne retrouve pas « Océan mer » sinon neuf.
Bon, c’est que j’en ai pas besoin.
Je ne retrouve pas l’Amour.
Bon c’est que j’en ai pas besoin sinon vieux (ah non !)Pharmacie /!\Chocolat
Lait de coco
Gingembre
Pet-saï
Penser à acheter des oeufsVoilà ça, c’est fait.
Penser à rappeler Martine /!\
Océan mer
Arrêter de dire voilà
J’écris arrêter de dire voilà et ça serait de la poésie ?
Vous rigolez ?
25 août 2011
Des racines et du ciel au Bleuet
C’était le 11 juillet 2020, lors du Fées’tival Coquelicots et Bleuet, quel beau bouquet ! dans les jardins de la librairie Le Bleuet à Banon, une lecture de mon texte Des racines et du ciel.
Un évènement initié par Les Fées des J’Art dingues et le mouvement Nous voulons des coquelicots.
A capella
Le contre-jour sur la vitre
est sale de soleil
et les prés mangés d’ombre
et de lavande noire
Le vent a cessé de frapper le silence
et l’oiseau sur la branche
tue-tête a cappella
16 juillet 2020
Bao Bab Bam au Bleuet
Certains d’entre vous se souviennent peut-être de mon conte Bao Bab Bam écrit et illustré pour le septième noël de mon fils. L’ami Jeremie N’Tsaï en a fait une formidable interprétation dans les jardins de la librairie Le Bleuet à l’occasion du Fées’Stival Coquelicots et Bleuet, quel beau bouquet ! C’était le 11 juillet 2020
Merci à lui !
La visiteuse du soir
Devinez qui s’est invitée pour le dessert ?
La musique est de l’ami Werner Demeyer, merci à lui !
Merci vos mots
Ce poème est de vous.
J’ai retrouvé ça dans mes archives. C’était à l’époque du Wizzz.
J’avais pioché dans les commentaires que vous aviez laissés dans mes pages
et je les avais tissés ensemble. Vous les reconnaîtrez ?
Force reste à la vie, dans cette force majeure
Cette fusion mille fois éprouvée
Mélodie irréversible
Je ne sais pas où est ailleurs
Dans nos surprises comme un écho
C’est peut-être comme ça qu’on s’envole
Oiseaux blancs détachés d’une spirale qui ressemble au temps
Faire un point, aigu, dans la trame
Je m’enroule complice dans ce lacis
Les mots s’envolent que n’accrochent pas les claviers salvateurs
D’autres s’écriront qui délivrent
Petits fragments de déchirures
Fragments de lumière, un peu de rêves
Ouvrir des portes
Laisse ouvert
Tomber sans peur, alors
Le doute est notre certitude
L’avenir en devenir
J’avais déjà signé dans une autre vie
Avec des pluies, avec des soleils aux commissures de la plume
La rive existe
aller voir de l’autre côté
Regard brouillé des lendemains
Hier j’ai trouvé un demain
À l’entame d’un nouvel horizon
Une promesse, un espoir
Le vent écrit emportera l’amertume,
Ces traces qui s’effacent comme des perles de lune
Des copeaux de rire étoilés
Continûment
Aujourd’hui maintenant où tout parle d’hier
Ce lambeau de chemin, nous l’avons tous rêvé
La démesure du ciel appelle les souvenirs de l’avenir
À sauvegarder
C’est moins lourd à plusieurs
Tous ces jours qui tissent une vie vécue
Si ma mémoire défaille c’est mon cœur qui se souviendra
Olé
Avec les mots de Psycheau, Montefalco, Claude H, Ryko, Luciole, Inta, Yellow, Gibbon, Boudune,
Decoh, Nisette, Seshat, Njel, Carole Dailly, Cachou, Bibine, Dan, Jiwelle, Livani, Gévé, Sarah, Saralibre, Feu, Gisny, Thian, Patatartiner, Ly, Le fautographe, Emauor, Lapoule, Lachome
Août 2011
Les amputés
à Simone et Roger
aux taraudés de solitude
Lorsque l’absence de l’autre
aura suffisamment creusé
le lit de la tristesse
raviné tout espoir
de se revoir vivants
ils se disparaîtront
l’un très vite après l’autre
dans l’ordre abject des choses
de la vie
17 juin 2020
12 ans de poupées
Tous mes « fabricolages » de poupées vaudouces à l’effigie de ceux qui m’importent, de 2008 à mai 2020 (une bonne dizaine en période de confinement…)
La musique est de Milcho Leviev « Jim, Gem, Jam » interprétée par
Ivo Dobrev (violon)
Kristina Dobrev (contrebasse)
et Ivo Venkov (piano)
Un grand merci à eux trois !
Linda
Son nom était Linda
je me souviens de sa musique
Elle jouait un piano triste
qu’elle avait inventé, je crois
et c’était beau
Je n’aimais pas
quand la lumière tombait verte
sur le tapis
19 mai 2020
Commentaires récents