Toi, tu tombais des falaises
de chacune de tes nuits
Tu tombais, tu tombais
ricochets de sanglots
Moi, c’étaient des planètes
qui tombaient, qui tombaient
qui me tombaient dessus
L’enchanteur effrayant
surgi on ne sait d’où
et poupées barbouillées de feutre
à cloche-pied nu
sur la marelle disloquée du monde
5 septembre 2018
Je me demande d’où on peut encore tomber, des délices de l’enfance, que le vent a emportés entre ciel et mer et au bout des sables…
J’aime beaucoup ce poème, Colette
Rêve étrange, certes, mais beau non !… Un cauchemar récurrent, cette chute vers l’infini, l’inconnu, le profond, la nuit.
Mais si bien écrit qu’on a envie de le refaire.
Les mots pour reconstruire ce monde disloqué, évacuer la frayeur de ces rêves étranges.
Beau rêve de l’enfance adulte !
Tomber du ciel, chantait le Jacques. Tu tombes aussi bien que lui
j’aime beaucoup ce texte de « chute », on plonge… avec toi, et cette marelle disloquée du monde… trouve un écho!
Tes mots en ricochets m’emmènent loin !
Superbe, comme toujours… <3
Oui, on les aime vraiment beaucoup les verts paradis de Colette
Fallait m’appeler Co.
J’aime beaucoup