Le ciel a la couleur de l’eau
Toujours ce coup d’épaule de la lumière
qui me transpose il y a un an
et six heures de plus qu’ici
Hier ici j’étais midi
donc j’étais dix-huit heures là-bas
Un lotus tea au Golden rice
Maintenant il est dix-huit heures ici
l’heure du froid
il est minuit là-bas
je cherche un peu de fraicheur
sur la terrasse du toit
Ce soir il sera minuit
six heures du matin là-bas
je te donne rendez-vous
chez le marchand de soupes
à gauche au fond de la ruelle
22 décembre 2017
Le temps nous sépare plus que la distance (quoiqu’en dise Albert E. !)
Pas facile de te trouver avec toutes ces heures qui bougent tout le temps et qui ne se rencontrent jamais…
Succulent ce petit texte !
Ici, présentement, il est exactement dix neuf heures zéro trois, Je me dépêche car il sera bientôt zéro quatre et je n’aurai pas eu le temps de te dire combien les décalages horaires se vivent délicieusement avec toi! Et ça y est ; il est zéro quatre!
Le souper est à 11 heures.
Merci beaucoup Colette !! T’es super fine… je pense souvent à toi et bien sûr à Notre Papa Noël !!! Vive l’amitié
Merci Thuan ! Bon ça va être chaud pour arriver à se retrouver au prochain petit-déjeuner 🙂
On t’embrasse !