Dédié à Thuan et Hùng
Il y aura toujours
Quelque part loin
Sur la Terre
Quelqu’un
Qui aura gardé un peu de nous
Nous aurons gardé un peu de lui
C’est un sourire
Qui pèse
Au creux de là
Gặp nhau
Sẽ có mãi mãi
Đâu đó xa xôi
Trên trái đất
Một người
Lưu giữ một phần của mình
Mình cũng lưu giữ một phần của họ
Đó là nụ cười
Thâm trọng
Tiềm ẩn nơi đó.
26 février 2017
Merci à Christine Ly pour la traduction.
Je ne connais de toi que tes poèmes et certains textes. Est-ce que ça marche aussi?
Bien sûr Bruno. Les rencontres virtuelles peuvent être de vraies rencontres et deviennent parfois bien réelles, ce que je nous souhaite.
Christine Ly, est-elle mellely, EllyBulle, Elly ? Que j’ai perdue de vue par inadvertance…
Les rencontres se muent en cicatrices ; mais de belles cicatrices, de celles qu’on caresse les yeux dans le vague de l’imparfait.
Ton poème me met du baume au coeur…
J’aime, et particulièrement « Au creux de là ». Avec « ici » ce serait… fichu : trop précis, trop su, assigné. Ce « Là », de sa seule syllabe (combien mieux que « là-bas »), reprend le deuxième vers mais complète l’imprécision de la distance, en s’articulant sur « Au creux », par la profondeur comme intime d’un mystère. Vous répondrez n’avoir pas fait exprès ; le poème n’en est que plus beau. Merci aussi, Colette, de nous faire rêver sur sa version vietnamienne.
Merci cher Clément. Ce texte est dédié à deux belles personnes rencontrées au Vietnam. Si Thuan parle parfaitement le français, ce n’est pas le cas de Hùng, d’où la nécessité d’une traduction vietnamienne 🙂