Un vocabulaire enfoui remonte à la surface comme des bulles.
Des mots appris puis oubliés.
Je ne sais pas les écrire, je ne suis pas sûre de les prononcer correctement.
Je sais que je sais dire Merci.
Je sais m’apitoyer Le (ou la) pauvre.
Je sais dire Le chat et Le tigre.
Je sais demander s’il y a encore du piment.
Je sais dire Ça pique.
Je sais dire aussi Tais-toi et Ça suffit.
Je sais dire Ça pue (avec le geste).
Je sais dire Ça pue beaucoup.
Peut-être que d’autres mots viendront, mais à part dire Merci, je ne suis pas sûre que cela me soit très utile ?
Je sais dire Combien ça coûte ? Mais je ne le dis pas parce que je serais bien ennuyée si on me répondait en vietnamien.
Je sais dire Fesses et je sais dire Oh là là de plusieurs manières.
22 décembre 2016
Curieux, ces réminiscences. Il m’est arrivé quelque chose de ce genre en retournant en Afrique du Nord, des mots perdus qui reviennent.
😉
Tu sais dire l’essentiel. J’adore quand tu dis mais oh là là. Tu m’apprendras, en vietnamien ?
Précieuse remontée en halo autour de mots sur lesquels elle prend appui, qu’elle excède sûrement… L’enfoui, ce jamais enfui, sort de sa dormance. Un fourmillement.
L’important était de savoir dire fesses en « Niakoué ». ça s’apprenait sur les bancs de la colonie Tonkinoise . Puis au fil du temps, comme presque partout ailleurs, le « Niakoué » est devenu une langue morte au profit d’une langue vivante libérée. Le coup de pied aux fesses ayant changer de direction et…. de continent !