Un poison numérique fait son chemin digital
où j’anicroche, je faille, je m’embrase.
A cautériser, je m’applique mais…
Je m’aveugle toute seule au reflet feed-back
d’un soleil métallique.
Friches ou défriches, c’est du pareil au même.
Je me tiens tu me tiens,
il faudrait raser les épines des jours.
Encore la langue qui fourche,
je ne sais faire que ça,
fourcher les mots en double sens
giratoire, je ne sais plus marcher je crois.
Je tourne en rond
ou pas,
c’est du pareil au m’aime.
Aller de l’avant, allez !
j’ai juste oublié de manger aujourd’hui
où avais je la tête ?
Cette peluche que je caresse en pensant à mon chien,
c’est ma poupée vaudouce.
A rêver de tendresse, je m’applique mais.
Il faudrait que je pense à dormir un jour.
Ou même cette nuit.
J’y pense, et puis
j’oublie.
 
Janvier 2011