De beaux poèmes pertinemment choisis et agencés qui vont leur erre, non leur errance, chantant la faim de l’origine à chaque escale interrogée, à chacune relancée.
Votre voix s’y maintient d’un bout à l’autre, reconnaissable, renouvelée, traversant parallèles et méridiens spatio-existentiels.
Je perçois cette sorte de basse continue en deçà du « timbre poétique », un accent à nulle autre pareil, qui me parle au-delà des mots et que j’aime.
J’aime que votre identité s’incarne dans ces pages par truchement de profondeur avec les paysages, lesquels de ce fait sont plus que paysages, sont vis-à-vis, possibles élus de vous qui délivrent des signes, du sens aux aperçus captés même dans le tourment.
Je ne veux pas quitter souvent ce bord, étrave de chevet…
CLÉMENT G.SECOND
4 octobre 2016
CLÉMENT G. SECOND écrit depuis 1959 : poèmes (sortes de haïkus qu’il nomme Brefs, sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de l’écrit principalement. Plusieurs recueils, dont un actuellement proposé à l’édition (Porteur Silence) et un autre en cours. Collabore à des revues depuis fin 2013 pour l’ouverture et le partage. Poèmes et autres textes dans AccentLibre, Le Capital des Mots, La Cause Littéraire, 17 secondes, Harfang, Lichen, N47, Paysages écrits, Terre à Ciel. Plusieurs réalisations de pair avec la photographe Agnès Delrieu (revues, blog L’Œil & L’Encre http://agnesdelrieu.wix.com/loeiletlencre). Fréquente littérature, arts, philosophie et spiritualité. Se sent proche de toute écriture qui « donne à lire et à deviner » (Sagesse chinoise), dans laquelle « une seule chose compte, celle qui ne peut être expliquée » (Georges Braque), et qui relève du constat d’Albert Camus : « L’expression commence où la pensée finit ».
Etrave de chevet; Oui, c’est exactement ça.
Oui…*******
Magnifique commentaire de Clément G. Second sur le recueil Allant vers et autres escales. Les mots sont juste ce qu’il faut à propos de ce recueil que je trouve moi aussi très agréable à lire. Et à relire.
Merci Colette.
Et merci Clément G. Second pour votre commentaire aussi poétique que sont les poèmes.
Claude Haza
Merci cher Claude Haza pour ton écho.
Merci infini, Clément.