Alizés

Le vent s’est emparé des ombres Elles flambent comme des torches noires La terre a bu toute la saveur des pluies Un escargot pointu suce une trace d’eau Et les alizés poussent une houle diagonale 17 février 2016 ← Déclaration Réunion sacrée...

Déclaration

J’ai parfois perdu confiance Et souvent mes illusions J’ai un peu perdu la tête Beaucoup de temps Des êtres chers La vie n’est qu’un grand désordre Jusqu’à ce qu’on la perde aussi Pourtant je t’ai trouvé Entre 15° longitude...

Les grandes guibolles

Un millier de mes pas sur cette route. Mon tout petit marchait courant, en va et vient, allait venant. Un millier de mes pas pour quatre milliers des siens. Maintenant c’est le contraire, en admettant – ce qui est rare – que nous marchions ensemble encore. Pour...