Au lendemain de toi
Je m’oblige à aller
Je cède au vacarme des rues
Le coeur roulé en boule au fond de la poche
Ta voix enfouie, mon silence avec
Je marche pour nous fuir, chaque pas est un chemin
Je retarde l’instant où je nous ferai face
J’économise ainsi la peur
Le froid
Je te fais une place ensevelie
Dans le vent bleu
Et puis le soir me rattrape
Un mouvement de toile
D’étoile ?
C’est comme quelque chose qui se défroisse
Et se replie
Et se défroisse

Décembre 2011